2019 a commencé depuis quelques jours et il est temps pour moi de revenir sur ce blog qui me manque tant. Je vous souhaite une très belle année 2019, que cette année soit la vôtre, que vos rêves se réalisent, que vos projets les plus fous se concrétisent et que la santé et l'amour soient présents à vos côtés. Soyez entourés des bonnes personnes et n'abandonnez jamais les choses et valeurs qui vous tiennent à cour. Aujourd'hui, je reviens vers vous avec cet article pour vous expliquer ce qu'il s'est passé durant ces mois d'absences. Je vous ferai des vidéos plus tard quand j'aurai pris encore plus de recul sur la situation, mais tout ce que vous devenez retenir de cet article, c'est qu'il est important de savoir s'écouter et de s'accepter tel que l'on est. Aujourd'hui, à l'heure où je vous écris cet article, j'aurais dû sûrement être en partiel comme la majorité des gens que je connais ou bien qui me suivent. Pourtant, cette fin d'année 2018 ne s'est pas vraiment passée comme je l'avais prévue. Depuis mon retour du Canada, je savais que quelque chose avait changé en moi, mais je ne savais pas comment l'expliquer. En septembre, je suis repartie à la fac en M1 en droit public toute excitée à l'idée de reprendre les cours, que apprendre enfin des nouvelles choses et rencontrer des nouvelles personnes. Le temps passe, les jours s'enchaînent et mes espoirs s'envolent petit à petit. Je m'ennuie, je pleure très souvent, j'angoisse rien qu'à l'idée de repartir à la fac. Les cours ne m'intéressent pas à part le droit des étrangers et la comptabilité. En TD, c'est de pire en pire, je me demande chaque jour ce que je fais ici. L'ambiance de ma promo me dégoûte, forte heureusement, je rencontre des gens sympas. Les vacances de la Toussaint arrivent, c'était la première fois de ma vie que j'avais autant besoin de repos. Je retourne en cours, il reste encore du temps avant les partiels, mais je sens bien que ça ne va plus. C'est en allant à un rendez-vous à l’infirmerie de l’université pour récupérer un papier pour passer le TOEIC qui atteste que j'ai des problèmes auditifs que je passe voir une infirmière et que je déballe tout. Elle me conseille d'aller voir mon médecin et une psychologue, car l'attente à l'université est de deux mois. Je savais que je ne tiendrais pas deux mois. Je pars donc voir mon médecin et j'ai rendez-vous chez la psychologue un jour plus tard. Le verdict tombe et je ne l'accepte pas au départ : je fais une dépression. Quoi ? Comment ? Vous êtes sure ? La dépression n'était pas envisageable pour moi. Pourtant, la vérité était là. Je faisais une dépression et non une petite déprime qu'on connaît tous. Pour mille et une raison personnelle, cela m'est arrivée maintenant et je ne comprenais pas pourquoi. Je suis en arrêt maladie, une semaine, puis un mois et encore un mois de plus. Au total, j'aurai été en arrêt maladie pendant quasiment deux mois et demi. J'ai dû apprendre à me reposer, à ne rien faire et surtout à vouloir ne rien faire. Ce fut quelque chose de très dur au départ, moi qui étais toujours occupée. La seule chose qui me faisait sortir était le sport et la musique. Je continuais mes cours, car cela me faisait du bien. Je suis retournée à l'association où j'étais l'année dernière et j'y passe la plus claire de mes soirées là-bas, cela me fait du bien, car c'est la simplicité qui règne dans les relations que j'entretiens avec les personnes que je vois trois fois par semaine. L'arrêt de mon M1 fut l'une des décisions les plus dures de ma vie, car j'étais partagée entre ma raison et mon cœur. Ma raison, qui me disait de continuer, quitte à en crever de tristesse jusqu'en mai ou bien mon cœur qui me disait d'arrêter et de changer de voie. Le droit dans le sens de l'université très intellectuel ne m'intéressait plus, j'avais tellement plus appris en licence qu'en deux mois de master. La théorie, j'en avais marre, surtout après un service civique où la pratique m'avait trois fois plus appris de chose. J'ai été déçue des cours, des TD, de ce qu'on allait apprendre et surtout, cela n'avait plus aucun sens à mes yeux. Je me suis toujours dit que je ferais quelque chose qui me plairait plus tard, que je me lèverais chaque jour avec l'envie de travailler hors cette envie n'était plus là. Je n'ai que 23 ans, la vie devant moi. J'ai donc décidé (désormais avec grande fierté après en avoir eu honte) d'arrêter mon M1 et de candidater dans une nouvelle formation en février pour la rentrée de septembre 2019. Je vous en reparlerai plus tard, quand je saurai si je suis prise ou non-car, je ne veux pas me porter mal chance, mais pour ceux qui me connaissent, et qui savent déjà ce que j'envisage, le choix ne vous étonnera point. La vie est trop courte pour vivre une vie qu'on n'aime pas. On m'a toujours appris que dans la vie, on ferait toujours des choses qu'on n'aime pas, car c'est comme cela et je le comprends, mais pour moi cela était beaucoup trop difficile à porter. J'ai pris cette décision d'arrêter mes études cette année, une page se tourne et j'en suis soulagée. Après des mois de fatigue du fait de la dépression qui est toujours présente, je reprends goût à la vie, mais surtout aux choses simples. Je me laisse du temps, sans tout anticiper, bien au contraire, je laisse la vie me faire découvrir des nouvelles choses. Je me suis laissé du temps et je m'en laisse encore, car c'est tout ce que j'ai besoin actuellement. Je reprends confiance en moi, je n'ai plus de boule au ventre rien qu'à l'idée de prendre le bus, je commence à reprendre soin de moi, je parle un peu plus aux gens. Je me suis aussi rendu compte de beaucoup de choses et je vous en ferai part plus tard au fil des différents articles que je vous ferai à ce sujet. J'ai appris et j'apprends actuellement beaucoup de choses sur moi-même et cela me fait du bien. Je suis toujours en dépression, mais comme dit auparavant, je remonte la pente peu à peu et notamment, car je suis sous antidépresseurs. Je ne vous cache pas ma peur d'en prendre au départ, mais je vois que cela fait de l'effet et que l'énergie que j'avais avant revient pour mon plus grand bonheur. On ne peut pas dire que je suis bien dans mes baskets en ce moment, mais je suis dans le bon chemin. Merci à ma famille, mon chéri, mes plus proches amis, mais aussi vous pour votre soutien. C'est avec appréhension et émotion que je vous écris cet article, mais aussi avec soulagement, car il y a deux mois de cela, je passais mes journées en pyjama dans mon lit à ne rien faire alors que là, je reprends goût à mon blog et cela est une grande victoire. La dépression est une maladie "invisible" qui ne se guérit pas comme la grippe, mais qui se guérit et sachez qu'on ne décide pas d'être en dépression, cela nous tombe dessus sans qu'on s'y attende et pourtant, je sais que cette période de ma vie fut l'une des plus dures, mais c'est aussi cette période qui va me rendre plus forte. Pour moi, rien n'arrive au hasard et je sais que cette épreuve (qui peut arriver à tout le monde) fera de moi quelqu'un de bien mieux de sa peau, en accord avec ses valeurs et surtout une personne qui va retrouver confiance en elle. Prenez soin de vous et à très vite.
Inscription à :
Articles
(
Atom
)
Rechercher dans ce blog
Fourni par Blogger.
Archives du blog
- décembre 2019 (1)
- novembre 2019 (2)
- octobre 2019 (1)
- septembre 2019 (2)
- août 2019 (2)
- juillet 2019 (2)
- juin 2019 (3)
- mai 2019 (4)
- avril 2019 (1)
- mars 2019 (1)
- février 2019 (3)
- janvier 2019 (1)
- décembre 2018 (1)
- novembre 2018 (1)
- octobre 2018 (1)
- septembre 2018 (4)
- août 2018 (5)
- juillet 2018 (8)
- juin 2018 (2)
- mai 2018 (6)
- avril 2018 (5)
- mars 2018 (4)
- février 2018 (3)
- janvier 2018 (4)
- décembre 2017 (7)
- novembre 2017 (7)
- octobre 2017 (5)
- septembre 2017 (5)
- août 2017 (4)
- juillet 2017 (6)
- juin 2017 (3)
- mai 2017 (4)
- avril 2017 (2)
- mars 2017 (3)
- janvier 2017 (3)
- décembre 2016 (4)
- novembre 2016 (4)
- octobre 2016 (5)
- septembre 2016 (4)
- août 2016 (11)
- juillet 2016 (10)
- juin 2016 (4)
- mai 2016 (4)
- avril 2016 (2)
- mars 2016 (5)
- février 2016 (2)
- janvier 2016 (7)
- décembre 2015 (6)
- novembre 2015 (2)
- septembre 2015 (2)
- août 2015 (1)
- juillet 2015 (1)
- juin 2015 (3)
- mai 2015 (3)
Libellés
- Allemagne
- amérique
- Asie
- Bien-être
- Bretagne
- Canada
- Centre de la France
- Châteaux de la Loire
- city guide
- Cuisine
- Culture
- Épisode Youtube
- Europe
- Faire mieux avec moins
- France
- Irlande
- Lifestyle
- Londres
- Montréal
- Papotage entre amis
- Paris
- Partageons nos vies
- Royaume-Uni
- Sud de la France
- Sunday Mood
- Tours
- Vancouver
- Vietnam
- Voyages